Connaissez-vous l’aspérule odorante ? Personnellement, c’est une plante sauvage que j’apprécie énormément, tant pour son arome subtil que pour ses multiples propriétés. Cependant, il faut prendre garde à l’utiliser de manière appropriée, afin de ne pas révéler son côté sombre… Partons à sa rencontre dans ce nouvel article !
Un peu de botanique..
En voyant cette photo, je suis presque sûre que vous avez pensé à une autre plante, le gaillet gratteron ! Ce dernier est un cousin de l’aspérule odorante puisqu’il fait également partie de la famille des Rubiacées. On trouve dans cette famille d’autres plantes comestibles ayant un intérêt en cuisine : le caille-lait blanc et le caille-lait jaune.
L’aspérule se distingue par son apparence délicate et ses grandes feuilles ovales-lancéolées, bien plus larges que celles des gaillets et caille-lait. Ces dernières sont groupées par 6 à 9, et en observant leur extrémité à la loupe, on peut apercevoir de minuscules « dents » bordant le limbe. La tige n’est jamais ramifiée. En mai-juin, la plante donne de petites fleurs blanches à 4 pétales, rassemblées en corymbe à l’extrémité des tiges. Une fois fécondées, elles se transforment en petits fruits ronds et velus. Toutes ces caractéristiques vous permettront de reconnaître facilement l’aspérule. En outre, il n’y a pas de confusion possible avec une plante toxique.
L’aspérule odorante en cuisine
On peut également s’amuser à en faire des liqueurs, ou pourquoi pas, des boissons pétillantes sans fermentation à l’instar du sureau (exemple à la fin de cet article). Faites donc vos expériences !
Des propriétés multiples
Précautions d’emploi
J’espère que cet article vous a aiguillé et aidé à en savoir plus sur l’aspérule odorante, ses usages et ses bienfaits. A très bientôt pour de nouvelles découvertes végétales !